http://news.abidjan.net/h/594557.html
Société
Les agences du réseau Aga Khan signent des accords de partenariat pour le renforcement du système médical, éducatif et l’accès à l’eau en faveur des populations défavorisées
Publié le lundi 18 juillet 2016 | Abidjan.net
© Abidjan.net par Atapointe
Accès à l`eau, Renforcement du système médical et éducatif: Les agences du Réseau Aga Khan signent des accords de partenariats
Abidjan le 15 juillet 2016. La fondation Aga Khan a signé avec IPS (WA), l`institution de promotion en Afrique de l`Ouest et sa filiale Ivoire Coton, des accords de partenariat pour des projets dans les secteurs de la télé médecine, de l`éducation et du développement de la petite enfance et du développement rural.
La Fondation Aga Khan, la plus récente des agences du réseau en Côte d’Ivoire, a signé avec IPS(WA), Institution de promotion industrielle en Afrique de l’Ouest du Fonds Aga Khan pour le développement Economique (AKFED) et sa filiale Ivoire Coton, des accords de partenariat pour des projets dans les secteurs de la télé médecine, de l’éducation et du développement de la petite enfance et du développement rural. Des projets sociaux à destination des populations ivoiriennes.
le projet Multiples Usages des Services d’eau fournira les infrastructures fonctionnelles d’approvisionnement en eau potable à 24.700 Personnes et la promotion des meilleures pratiques d’hygiène, d’assainissement et de traitement de l’eau de boisson pour 42.000 personnes. En outre, le projet soutiendra des activités agricoles pour accroître les revenus et la résilience des communautés au changement climatique. Enfin, le projet appuiera 06 communes pour développer des stratégies de Réduction des Risques de Catastrophes. Ce projet d’environ 2 milliards F.CFA est cofinancé par une Fondation américaine, Ivoire Coton et AKF USA.
Le projet Renforcement du Système Educatif vise à améliorer l’accès à l’éducation de qualité dans les villages avec un appui à la construction/ réhabilitation et à l’équipement d’écoles primaires publiques (classes, cantines, latrines). le projet soutient également le développement de la petite enfance et l’adoption des bonnes pratiques nutritionnelles et diététiques par les services de cantine dans les écoles. Les Comités de Gestion seront formés à l’entretien durable des écoles réhabilitées. Ce projet d’un budget de 190 millions F .CFA est le fruit d’un partenariat avec la Compagnie Cargill.
Le projet Télémédecine en Côte d’Ivoire renforcera les compétences des professionnels de santé en charge des personnes vivant avec le VIH, par la formation à distance. Il permettra également aux médecins des zones rurales de communiquer avec ceux des zones urbaines pour établir des diagnostics et traiter les patients qui sont situés dans des zones géographiques différentes. Il ciblera la communauté des producteurs de coton dans le nord de la Côte d’Ivoire, à Boundiali en particulier, et du district sanitaire Adjamé, Attecoubé et Plateau, au niveau d’Abidjan, avec un centre doté d’équipements de nouvelles technologies de d’information et de la communication (NTIC) dans les centres médicaux d’Ivoire Coton à Boundiali et de FILTSAC à Abidjan. Pour ce projet IPS(WA) a engagé le Fonds Solidarité FS (SOUPS), sa structure interne de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme sur le lieu du travail et dans les communautés voisines de ses filiales. Ce projet d’un budget de 333 millions F.CFA est le résultat d’un partenariat avec USAID qui a contribué, à travers le PEPFAR, à hauteur d’environ 125 millions F.CFA.
Férid Nandjee, Représentant résident d’AKDN en Afrique de l’Ouest, Ousmane Seye, de AKF WA, Vamissa Diomande d’Ivoire Coton et Mahamoudou Sylla d’IPS WA ont tour à tour salué cette signature d’accords de partenariat. Selon Ferid Nandjee, il s’agit à travers cette signature d’accords de partenariat de « montrer qu’il y a une synergie entre les agences du Réseau Aga Khan ». Il a en outre indiqué que tout sera mis en œuvre pour « mener a bon port ces trois projets ». Mahamoudou Sylla a quant à lui félicité les équipes de Ivoire Coton et de IPS(WA) pour le travail abattu qui a abouti à la signature de ce partenariat.
La Fondation Aga Khan (AKF} une organisation à but non lucratif, est une agence du Réseau Aga Khan de Développement (AKDN) œuvrant à l’amélioration de la qualité de vie et à la création d’opportunités pour les populations dans certaines régions du monde en développement. Elle opère dans le développement social afin de trouver des solutions durables aux problèmes vitaux comme la pauvreté, la faim, l’analphabétisme, la maladie. IPS (WA} est une Institution de promotion industrielle du Fonds Aga Khan pour le Développement Economique (AKFED), qui emploie plus de 4 000 personnes dans une dizaine de sociétés en Côte d’Ivoire, au Mali, au Burkina Faso et au Sénégal (Emballage, Agro-lndustrie, Infrastructures et Négoce). IPS (WA) œuvre depuis 50 ans maintenant en Afrique de l’Ouest. Ivoire Coton, une des filiales d’IPS (WA), leader dans le secteur du coton en Côte d’ivoire, encadre près de 50 000 paysans.
Quant à Ivoire Coton, elle participe au programme COMPACI (the« Competitive African Cotton Initiative »), qui a pour objet l’amélioration de la productivité des cotonculteurs et le soutien aux communautés qui dépendent du coton.
Elisée B.
MALI, BURKINA FASO, COTE D'IVOIRE activities of the Imamate
Google translate:Admin wrote:http://news.abidjan.net/h/594557.html
Société
Les agences du réseau Aga Khan signent des accords de partenariat pour le renforcement du système médical, éducatif et l’accès à l’eau en faveur des populations défavorisées
Publié le lundi 18 juillet 2016 | Abidjan.net
Society
Aga Khan network agencies sign partnership agreements to strengthen the medical system, education and access to water for disadvantaged populations
Published Monday, July 18, 2016 | Abidjan.net
http://www.jeuneafrique.com/mag/450937/ ... be-sosuco/
Agroalimentaire : comment l’Aga Khan a redressé le burkinabè Sosuco
Publié le 03 juillet 2017 à 11h01 — Mis à jour le 03 juillet 2017 à 18h17
Par Nadoun Coulibaly - Correspondant
Hier plombé par la concurrence des produits importés, le sucrier, contrôlé par le holding du richissime homme d’affaires, se relance grâce à un ambitieux plan d’investissement.
Deux ans et demi après avoir cumulé plus de 15 000 tonnes d’invendus à Bérégadougou (Sud-Ouest) et à Bobo-Dioulasso, soit 10 milliards de F CFA (15,2 millions d’euros) de manque à gagner, la SN Sosuco, unique producteur de sucre au Burkina Faso, se remet en selle.
« Pour cette année, nous prévoyons un chiffre d’affaires de 21 milliards de F CFA, contre 18,5 milliards l’an dernier et 9 milliards en 2015 », se félicite Mouctar Koné, son directeur général.
Ce diplômé en géologie, qui a enseigné une dizaine d’années à l’université d’Abidjan et fut cadre chez le minier Anglo American avant d’atterrir chez le sucrier burkinabè en 2001, au poste de coordonnateur technique, peut désormais voir l’avenir sous de meilleurs auspices.
Il explique cette reprise par deux éléments essentiels. D’abord, la mise en œuvre d’un plan d’investissement et de redressement de 2,5 milliards de F CFA environ par an sur la période 2016-2021. Avec pour objectif de « rétablir les capacités de production de [l’]usine, accroître le rendement [des] champs, tout en améliorant [le] bilan énergétique et [les] processus d’extraction », détaille Mouctar Koné, qui précise que le groupe a déjà investi plus de 21 milliards de F CFA au cours des six dernières années.
Dans ce programme, le groupe affirme miser aussi sur le renforcement de ses équipes, avec une gestion par objectifs, notamment pour les cadres
Contrôlé à près de 67 % par Industrial Promotion Services-West Africa (IPS-WA), propriété du prince Aga Khan, via sa filiale Sucre Participation, et par l’État (30, 67 %) et des acteurs privés locaux menés par Barro Djanguinaba, SN Sosuco produit entre 25 000 et 30 000 tonnes de sucre par an, alors que les besoins nationaux s’élèvent à 100 000 tonnes.
La demande est donc complétée par des importations, notamment assurées par l’homme d’affaires Inoussa Kanazoé via sa société Kanis Commodities. L’ambition de SN Sosuco est de porter sa production à 40 000 tonnes d’ici à la fin du plan d’investissement.
Dans ce programme, le groupe affirme miser aussi sur le renforcement de ses équipes, avec une gestion par objectifs, notamment pour les cadres. « Nous organisons des formations in situ et en dehors de l’entreprise, très souvent à l’étranger », explique Mouctar Koné, indiquant aussi que le recrutement de jeunes diplômés et le recours à des experts font partie des actions entreprises.
Compétitif
Ces efforts d’augmentation de la production et d’optimisation des coûts ont permis à la société, l’un des principaux employeurs du pays, de profiter du contexte international, redevenu favorable pour les producteurs africains. Après avoir touché un plancher d’environ 10 cents de dollars la livre à New York entre 2014 et 2015, le cours du sucre est remonté, atteignant un record à plus de 23 cents en octobre 2016.
Il a certes entamé ensuite une descente – en juin, il oscillait entre 15 et 13 cents à New York –, mais reste suffisamment élevé pour permettre au sucre estampillé SN Sosuco d’être compétitif face à celui qui est importé d’Amérique latine et même d’Europe.
« Notre sucre en morceaux coûte 680 000 F CFA la tonne, alors que le sucre importé se négocie à 715 000 F CFA », se réjouit Mouctar Koné. « De plus, l’État a consenti des efforts pour combattre la fraude à l’importation, qui nous pénalisait », insiste le directeur de la coordination régionale d’IPS-WA au Burkina Faso, Mamady Sanoh.
S’il se félicite de voir les entrepôts désormais vides, bien loin du cauchemar d’il y a deux ans, l’industriel veut marquer son territoire. Il entend surfer sur la conjoncture favorable pour renforcer sa situation financière et ses positions sur le marché.
La stratégie du patron du sucrier, en poste depuis 2013, vise ainsi à doper la demande en rapprochant le produit du consommateur. « Nous allons investir dans une usine plus performante pour extraire le maximum de canne, annonce-t-il. Et ouvrir de nouveaux points de vente à Ouahigouya, Dédougou, Kaya et Tenkodogo. Ce sont des régions où notre sucre était quasi absent ».
Prince du business
Au Burkina, le holding d’investissement du prince Aga Khan est aussi présent dans l’industrie avec FasoPlast, spécialisé dans la fabrication d’emballages et dans le coton, via Faso Coton. Avec Air Burkina, dont il vient de céder ses parts à l’État burkinabè, les quatre sociétés que détenait le groupe ont réalisé en 2014 un chiffre d’affaires cumulé de 61,8 milliards de F CFA (94,2 millions d’euros)
Agroalimentaire : comment l’Aga Khan a redressé le burkinabè Sosuco
Publié le 03 juillet 2017 à 11h01 — Mis à jour le 03 juillet 2017 à 18h17
Par Nadoun Coulibaly - Correspondant
Hier plombé par la concurrence des produits importés, le sucrier, contrôlé par le holding du richissime homme d’affaires, se relance grâce à un ambitieux plan d’investissement.
Deux ans et demi après avoir cumulé plus de 15 000 tonnes d’invendus à Bérégadougou (Sud-Ouest) et à Bobo-Dioulasso, soit 10 milliards de F CFA (15,2 millions d’euros) de manque à gagner, la SN Sosuco, unique producteur de sucre au Burkina Faso, se remet en selle.
« Pour cette année, nous prévoyons un chiffre d’affaires de 21 milliards de F CFA, contre 18,5 milliards l’an dernier et 9 milliards en 2015 », se félicite Mouctar Koné, son directeur général.
Ce diplômé en géologie, qui a enseigné une dizaine d’années à l’université d’Abidjan et fut cadre chez le minier Anglo American avant d’atterrir chez le sucrier burkinabè en 2001, au poste de coordonnateur technique, peut désormais voir l’avenir sous de meilleurs auspices.
Il explique cette reprise par deux éléments essentiels. D’abord, la mise en œuvre d’un plan d’investissement et de redressement de 2,5 milliards de F CFA environ par an sur la période 2016-2021. Avec pour objectif de « rétablir les capacités de production de [l’]usine, accroître le rendement [des] champs, tout en améliorant [le] bilan énergétique et [les] processus d’extraction », détaille Mouctar Koné, qui précise que le groupe a déjà investi plus de 21 milliards de F CFA au cours des six dernières années.
Dans ce programme, le groupe affirme miser aussi sur le renforcement de ses équipes, avec une gestion par objectifs, notamment pour les cadres
Contrôlé à près de 67 % par Industrial Promotion Services-West Africa (IPS-WA), propriété du prince Aga Khan, via sa filiale Sucre Participation, et par l’État (30, 67 %) et des acteurs privés locaux menés par Barro Djanguinaba, SN Sosuco produit entre 25 000 et 30 000 tonnes de sucre par an, alors que les besoins nationaux s’élèvent à 100 000 tonnes.
La demande est donc complétée par des importations, notamment assurées par l’homme d’affaires Inoussa Kanazoé via sa société Kanis Commodities. L’ambition de SN Sosuco est de porter sa production à 40 000 tonnes d’ici à la fin du plan d’investissement.
Dans ce programme, le groupe affirme miser aussi sur le renforcement de ses équipes, avec une gestion par objectifs, notamment pour les cadres. « Nous organisons des formations in situ et en dehors de l’entreprise, très souvent à l’étranger », explique Mouctar Koné, indiquant aussi que le recrutement de jeunes diplômés et le recours à des experts font partie des actions entreprises.
Compétitif
Ces efforts d’augmentation de la production et d’optimisation des coûts ont permis à la société, l’un des principaux employeurs du pays, de profiter du contexte international, redevenu favorable pour les producteurs africains. Après avoir touché un plancher d’environ 10 cents de dollars la livre à New York entre 2014 et 2015, le cours du sucre est remonté, atteignant un record à plus de 23 cents en octobre 2016.
Il a certes entamé ensuite une descente – en juin, il oscillait entre 15 et 13 cents à New York –, mais reste suffisamment élevé pour permettre au sucre estampillé SN Sosuco d’être compétitif face à celui qui est importé d’Amérique latine et même d’Europe.
« Notre sucre en morceaux coûte 680 000 F CFA la tonne, alors que le sucre importé se négocie à 715 000 F CFA », se réjouit Mouctar Koné. « De plus, l’État a consenti des efforts pour combattre la fraude à l’importation, qui nous pénalisait », insiste le directeur de la coordination régionale d’IPS-WA au Burkina Faso, Mamady Sanoh.
S’il se félicite de voir les entrepôts désormais vides, bien loin du cauchemar d’il y a deux ans, l’industriel veut marquer son territoire. Il entend surfer sur la conjoncture favorable pour renforcer sa situation financière et ses positions sur le marché.
La stratégie du patron du sucrier, en poste depuis 2013, vise ainsi à doper la demande en rapprochant le produit du consommateur. « Nous allons investir dans une usine plus performante pour extraire le maximum de canne, annonce-t-il. Et ouvrir de nouveaux points de vente à Ouahigouya, Dédougou, Kaya et Tenkodogo. Ce sont des régions où notre sucre était quasi absent ».
Prince du business
Au Burkina, le holding d’investissement du prince Aga Khan est aussi présent dans l’industrie avec FasoPlast, spécialisé dans la fabrication d’emballages et dans le coton, via Faso Coton. Avec Air Burkina, dont il vient de céder ses parts à l’État burkinabè, les quatre sociétés que détenait le groupe ont réalisé en 2014 un chiffre d’affaires cumulé de 61,8 milliards de F CFA (94,2 millions d’euros)
https://www.microcapital.org/microcapit ... oundation/
by Ryan Gauthier - Africa, Agriculture / Rural Finance, Deals, Investment Funds - Monday, August 14, 2017
MICROCAPITAL BRIEF: Advans Cote d’Ivoire, Aga Khan’s PAMF-Mali Borrowing $3.8m from Grameen Credit Agricole Microfinance Foundation
The Grameen Credit Agricole Microfinance Foundation (GCAMF), a Luxembourg-based provider of financial services to social businesses, recently informed MicroCapital that it has committed to extending the following local-currency loans in phases over three years: the equivalent of USD 2.9 million to Advans Cote d’Ivoire and the equivalent of USD 890,000 to Premiere Agence de MicroFinance (PAMF) Mali.
Advans Cote d’Ivoire is a unit of Advans SA, a venture capital company registered in Luxembourg and managed by Horus Development Finance of France. Advans SA, which is active in 10 countries, describes its mission as to “build a model group of financial institutions which contribute to strengthening local businesses, creating and sustaining jobs and improving clients’ living standards in order to foster private sector-led economic and social development in Africa, the Middle-East and Asia.” As of 2016, Advans Cote d’Ivoire had a gross loan portfolio of USD 65 million outstanding to 12,500 borrowers and USD 38 million held for 68,000 depositors. Horus Development Finance provides consulting services for stakeholders involved in MSME and rural finance.
Established in 2006 by the Switzerland-based Aga Khan Agency for Microfinance, PAMF-Mali provides small enterprises with services such as deposit accounts, group loans and inventory credit intended to enhance agricultural productivity. The institution, which serves approximately equal numbers of women and men, is based in the Mopti region and also operates in Djenne, Koro and Sevare. PAMF-Mali last reported data to the US-based nonprofit Microfinance Information Exchange (MIX) in 2008. More recent financials on the organization are unavailable. The Aga Khan Agency for Microfinance is a unit of the Aga Khan Development Agency and provides housing and agricultural loans as well as microsavings to people in poor areas. The Aga Khan Development Network operates in 30 countries and works in areas including health, education, architecture and music.
GCAMF was founded in Luxembourg in 2008 by Credit Agricole SA, a French retail bank, and Grameen Trust, a nonprofit microfinance organization affiliated with the Grameen Bank of Bangladesh. GCAMF focuses on supporting organizations that prioritize rural development, transparency, consumer protection and serving women. The foundation has been active in 18 countries in Africa, Asia and Europe. Since its inception through March 2016 it has invested in 46 microfinance institutions, 13 social-business projects and one fund.
By Ryan Gauthier, Research Associate
Sources and Additional Resources
Information provided directly to MicroCapital by GCAMF.
MICROCAPITAL BRIEF: Grameen Credit Agricole Microfinance Foundation Loans $1.5m to Première Agence de Microfinance – Burkina Faso, Côte d’Ivoire
http://www.microcapital.org/microcapita ... e-divoire/
MICROCAPITAL BRIEF: Advans Ghana Receives Investment of $4.52m from Société Générale, IFC, Triodos; Advans Cameroun Receives Loans of $2.45m from MicroVest, REGMIFA
http://www.microcapital.org/microcapita ... t-regmifa/
Microfinance Information Exchange
https://www.themix.org/
Aga Khan Development Network
http://www.akdn.org/
Advans SA
http://www.advansgroup.com/
by Ryan Gauthier - Africa, Agriculture / Rural Finance, Deals, Investment Funds - Monday, August 14, 2017
MICROCAPITAL BRIEF: Advans Cote d’Ivoire, Aga Khan’s PAMF-Mali Borrowing $3.8m from Grameen Credit Agricole Microfinance Foundation
The Grameen Credit Agricole Microfinance Foundation (GCAMF), a Luxembourg-based provider of financial services to social businesses, recently informed MicroCapital that it has committed to extending the following local-currency loans in phases over three years: the equivalent of USD 2.9 million to Advans Cote d’Ivoire and the equivalent of USD 890,000 to Premiere Agence de MicroFinance (PAMF) Mali.
Advans Cote d’Ivoire is a unit of Advans SA, a venture capital company registered in Luxembourg and managed by Horus Development Finance of France. Advans SA, which is active in 10 countries, describes its mission as to “build a model group of financial institutions which contribute to strengthening local businesses, creating and sustaining jobs and improving clients’ living standards in order to foster private sector-led economic and social development in Africa, the Middle-East and Asia.” As of 2016, Advans Cote d’Ivoire had a gross loan portfolio of USD 65 million outstanding to 12,500 borrowers and USD 38 million held for 68,000 depositors. Horus Development Finance provides consulting services for stakeholders involved in MSME and rural finance.
Established in 2006 by the Switzerland-based Aga Khan Agency for Microfinance, PAMF-Mali provides small enterprises with services such as deposit accounts, group loans and inventory credit intended to enhance agricultural productivity. The institution, which serves approximately equal numbers of women and men, is based in the Mopti region and also operates in Djenne, Koro and Sevare. PAMF-Mali last reported data to the US-based nonprofit Microfinance Information Exchange (MIX) in 2008. More recent financials on the organization are unavailable. The Aga Khan Agency for Microfinance is a unit of the Aga Khan Development Agency and provides housing and agricultural loans as well as microsavings to people in poor areas. The Aga Khan Development Network operates in 30 countries and works in areas including health, education, architecture and music.
GCAMF was founded in Luxembourg in 2008 by Credit Agricole SA, a French retail bank, and Grameen Trust, a nonprofit microfinance organization affiliated with the Grameen Bank of Bangladesh. GCAMF focuses on supporting organizations that prioritize rural development, transparency, consumer protection and serving women. The foundation has been active in 18 countries in Africa, Asia and Europe. Since its inception through March 2016 it has invested in 46 microfinance institutions, 13 social-business projects and one fund.
By Ryan Gauthier, Research Associate
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Information provided directly to MicroCapital by GCAMF.
MICROCAPITAL BRIEF: Grameen Credit Agricole Microfinance Foundation Loans $1.5m to Première Agence de Microfinance – Burkina Faso, Côte d’Ivoire
http://www.microcapital.org/microcapita ... e-divoire/
MICROCAPITAL BRIEF: Advans Ghana Receives Investment of $4.52m from Société Générale, IFC, Triodos; Advans Cameroun Receives Loans of $2.45m from MicroVest, REGMIFA
http://www.microcapital.org/microcapita ... t-regmifa/
Microfinance Information Exchange
https://www.themix.org/
Aga Khan Development Network
http://www.akdn.org/
Advans SA
http://www.advansgroup.com/